Comme le ski ou encore le snowboard, le snowscoot se pratique avec les deux pieds sur le snowscoot. Découvrez sur cette page tous nos conseils pour faire du snowscoot.

1. Le regard et le positionnement du corps comme base pour le snowscoot

Première étape pour la compréhension de la glisse en snowscoot : comme tous les sports de mouvement, le regard et le positionnement du corps seront les piliers d’un ride sans effort, agréable, efficace et sécurisant.

Le premier réflexe du débutant est de sortir le pied intérieur dans les virages et de regarder le patin avant. Mais il ne faut surtout pas, car nous avons besoin d’appuyer sur la carre, partie métallique tranchante sous le ski (appelée aussi patin ou board) pour pouvoir tourner. De plus, il est vital d’avoir un champ de vision le plus large et le plus éloigné possible. On tourne la tête sur les épaules et on regarde le joli paysage.

Vous avez maintenant les deux bases indispensables :

• On regarde, pour tourner, sur les côtés (on tourne la tête au-dessus des épaules) et on regarde loin et surtout pas la board avant.
• On appuie sur le pied intérieur (pour tourner à droite j’appuie sur le pied droit, pour tourner à gauche j’appuie sur le pied gauche). Attention, c’est l’inverse du ski ! Pour ceux qui ont des difficultés de coordination motrice, vous pouvez lever le pied extérieur. Cet exercice simple vous permettra de toujours appuyer sur le bon pied.

Si vous avez fait cela, vous avez commencé à tourner. Malgré tout, cela semble quand même difficile. On force sur les bras, on essaie de tourner le guidon, on déhanche le corps à droite et à gauche, mais ça ne tourne pas facilement.

2. Les virages et se mouvoir sur un snowscoot

Deuxième étape à la compréhension de la glisse en snowscoot : au même titre que le vélo ou la moto, on ne tourne surtout pas le guidon pour tourner. Le risque étant d’aller directement embrasser la neige. Il reste droit et dans l’axe du snowscoot. C’est la totalité de l’ensemble pilote et machine qui s’incline.

Le corps doit être le plus relâché possible : moins on est crispé, plus c’est facile.

La position : les jambes sont fléchies, le dos est droit, l’ensemble du corps est en position centrale et axée. Cela signifie que l’on ne déhanche pas pour la mise en virage (on n’envoie pas les fesses ou les épaules ni à l’intérieur ni à l’extérieur du virage). Le corps est gainé et dans l’axe.

Le virage s’effectue en trois étapes :

• La mise en virage :
  • Je tourne la tête et lève le regard au loin.
  • J’avance le poids de mon corps sur le guidon en levant les coudes et en avançant le buste
  • J’appuie sur la pointe du pied intérieur au virage
• Dans le virage :
  • Le buste reprend sa place initiale en décalant la pression appliquée sur la pointe du pied sur le talon
• La sortie du virage :
  • On tourne la tête et le regard se porte sur le virage suivant. La boucle est bouclée et on recommence la procédure

3. Freiner en snowscoot

Dernière étape : le freinage. Il y a deux possibilités :

• Le ralentissement progressif : il consiste à faire un grand virage en forçant le regard à cibler le haut de la piste. Ceci permet au rider (pilote) de couper sa vitesse en remontant sur la piste.
• Le freinage court ou d’urgence : c’est le seul moment où l’on va déhancher le corps pour faire déraper l’arrière du snowscoot.

De nombreuses stations apportent aujourd’hui, en plus de la location de snowscoot, la possibilité de se former au snowscoot. C’est le sport de glisse le plus facile à apprendre. Donc, n’hésitez pas à contacter un moniteur, une matinée suffit pour commencer à se faire plaisir sur toutes les pistes en toute sécurité.